Merda Mundi est l’un des nombreux projets de ce touche à tout de Déhà. Ce musicien multi-instrumentiste, présent ou à l’initiative de groupes comme : We All Die (Laughing), C.O.A.G ou encore Yhdarl, nous propose cette fois ci une immersion dans un Black Metal froid et nihiliste.
(En bas de l’article un streaming complet et légal de VI Khaos est disponible.)
Le Black Metal, comme tous les styles dit de l’Extreme peut vite tourner au ridicule si l’on ne possède pas un minimum de savoir faire. Dans le cas présent, Merda Mundi et son seul maître à bord, Déhà, à une idée bien précise du sujet.
VI Khaos puisse son énergie et ses influences dans ce que la scène française propose de mieux : Mütiilation, Antaeus voire Temple of Baal, mais pas que. En effet, à l’écoute de titres comme In League ou Agnus Satani, on peut trouver des références venant de la scène suédoise, et des premières productions de Dark Funeral. J’entends pas là les nombreuses accélérations et la batterie qui est à la limite du blast. Outre ces influences, Merda Mundi a su developper une identité propre, l’album recèle de changements de rythmes et joue sur les émotions. Parfois brutal, parfois plus atmosphérique, mais toujours froid avec une ambiance tournée vers la misanthropie et le nihilisme, VI Kahos est un disque vrai et nature, proche de la source originelle du Black Metal, qu’il n’aurait jamais du perdre.
Ce que l’on peut également souligner, c’est une production dans l’ensemble assez propre. Exit le Black crasseux enregistré dans un bunker, ici tous les instruments prennent leurs placent, autant les guitares, que la basse et la batterie.
VI Khaos puisse son énergie et ses influences dans ce que la scène française propose de mieux : Mütiilation, Antaeus voire Temple of Baal, mais pas que. En effet, à l’écoute de titres comme In League ou Agnus Satani, on peut trouver des références venant de la scène suédoise, et des premières productions de Dark Funeral. J’entends pas là les nombreuses accélérations et la batterie qui est à la limite du blast. Outre ces influences, Merda Mundi a su developper une identité propre, l’album recèle de changements de rythmes et joue sur les émotions. Parfois brutal, parfois plus atmosphérique, mais toujours froid avec une ambiance tournée vers la misanthropie et le nihilisme, VI Kahos est un disque vrai et nature, proche de la source originelle du Black Metal, qu’il n’aurait jamais du perdre.
Ce que l’on peut également souligner, c’est une production dans l’ensemble assez propre. Exit le Black crasseux enregistré dans un bunker, ici tous les instruments prennent leurs placent, autant les guitares, que la basse et la batterie.
Comme son nom l’indique VI Khaos est la sixième réalisation (4 demos et 1 LP) de ce one man band, le second album longue durée, mais aussi la plus abouti. L’ensemble est très homogène, Déhà prouve une nouvelle fois qu’il possède un énorme talent, les vrais amateurs de Black Metal y trouveront leur compte, les plus curieux ne seront pas déçus.
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En écoute : VI Khaos
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Shades of God.
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